Comment permettre à ses parents de rester à domicile ?
Les aides sociales des départements permettent de prendre en charge une partie du coût d’une aide à domicile. Ce peut être une aide en nature (quelqu’un vient au domicile pour aider à faire le ménage ou les courses) ou financière (une allocation au titre de l’aide sociale départementale).
Les caisses de retraite proposent elles aussi des aides diverses : aide-ménagère, aides aux courses, accompagnement dans les transports, sorties accompagnées, aide aux soins… N’hésitez pas à les contacter pour savoir ce à quoi vous avez droit.
Employer une aide à domicile en devenant particulier employeur
Vous souhaitez employer une aide à domicile sans passer par une entreprise de services à la personne ? C’est possible. Sachez qu’en tant qu’employeur de votre aide à domicile, vous devez respecter certaines obligations, connaître les textes applicables et effectuer des démarches :
- Vous recrutez vous-même votre aide à domicile, qui doit effectuer une visite chez un médecin du travail ;
- Vous établissez un contrat de travail ;
- Vous déclarez votre aide à domicile auprès de l’URSSAF, organisme qui recouvre les cotisations obligatoires salariales et patronales ;
- Vous établissez des déclarations de salaires réglementaires prenant en considération les charges salariales et patronales ainsi que les congés payés et le droit à la formation ;
- Vous gérez les arrêts maladie, congés payés, formation ;
- En cas de démission ou de licenciement de l’aide à domicile, vous devez respecter la réglementation en vigueur.
Heureusement il existe un système de simplification : le site du CESU.
Utiliser le CESU pour employer votre aide à domicile
Le Chèque Emploi Service universel, ou CESU, est un dispositif simple avec lequel le particulier employeur peut déclarer et rémunérer son aide à domicile.
Vous vous inscrivez sur le site du CESU en qualité de particulier employeur, renseignez les informations demandées pour votre employé et déclarez chaque mois la rémunération du salarié sur Internet.
Le Centre du CESU se charge du calcul et du prélèvement des cotisations. Le CESU adresse directement une attestation d’emploi au salarié et sa feuille de salaire qui intègre directement les congés payés.
Quels sont les avantages du CESU pour un emploi à domicile ?
Le CESU "déclaratif" vous permet, en tant qu’employeur d’un salarié à domicile, de bénéficier, sous conditions :
- d’un avantage fiscal pouvant atteindre la moitié des sommes versées (salaires + cotisations Urssaf),
- dans la limite d’un plafond de 12 000€ (soit 6000€ maximum d’avantage fiscal),
- majoré de 1500€ par personne à charge dans la limite de 15 000€ par foyer fiscal.
Quelles aides pour les personnes âgées en perte d'autonomie ?
Pour les personnes âgées en perte d'autonomie, l’aide principal disponible pour maintenir une qualité de vie décente à domicile est l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA).
Elle finance les services d'aide à domicile et certains équipements adaptés. Les montants varient en fonction du degré de dépendance évalué et des ressources de la personne.
Pour bénéficier de l'APA, les conditions sont les suivantes :
- Avoir 60 ans ou plus ;
- Résider en France de façon stable et régulière ;
- Justifier d'un besoin d'aide pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne.
Selon son degré de perte d'autonomie, le demandeur est classé dans un GIR (Groupe iso-ressources). Le montant versé par cette aide dépend du GIR de la personne en perte d’autonomie :
Gir |
Montant |
---|
Gir 1 |
1 914,04€ par mois maximum |
Gir 2 |
1 547,93€ par mois maximum |
Gir 3 |
1 118,61€ par mois maximum |
Gir 4 |
746,54€ par mois maximum |
Comment faire une demande d'aide de perte autonomie ?
Les formalités sont facilitées pour effectuer : Désormais, un formulaire papier unique permet de demander les aides pour l’autonomie à domicile.
Certains départements proposent également de faire ces formalités via un service en ligne.
Et pour une prise en charge dans un établissement d’un proche en perte d’autonomie ?
Là aussi, les départements peuvent financer en partie les coûts d’hébergement dans un établissement spécialisé et habilité. Le dispositif prend en compte les ressources de la personne et impose un âge minimum (65 ans, 60 si inaptitude au travail).