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Le glossaire des principaux termes utilisés dans les domaines de la banque, de l'assurance, de l'épargne et des placements financiers a été élaboré par le secrétariat général du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) dans le cadre de ce Comité qui associe notamment les professionnels du secteur financier et les associations de consommateurs, et en collaboration avec la Direction générale du Trésor et les Autorités de contrôle (Autorité de contrôle prudentiel, Autorité des marchés financiers).
Le glossaire a vocation à vous aider à comprendre les termes les plus couramment utilisés pour présenter les caractéristiques d'un produit et les appellations des différents produits bancaires et financiers. Etabli à des fins pédagogiques, il n’a pas de valeur juridique ou contractuelle. Seuls les termes et le contenu des documents contractuels émanant du Crédit Agricole engagent la Banque et ses clients.
NB : Ce glossaire est conçu à titre d'information et ne remplace pas les informations, ainsi que la lecture attentive des documentations et contrats qui vous sont remis et la consultation des guides tarifaires.
MA BANQUE AU QUOTIDIEN
Pour vous, particuliers
Pour vous, professionnels
Vous souhaitez changer de banque ?
Ce mini-guide de la Fédération Bancaire Française vous explique les étapes à suivre. Et vous indique les options qui s’offrent à vous pour votre épargne ou vos crédits.
Changer de banque - Le guide de la mobilité
La loi n°2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d’assurance vie en déshérence est entrée en vigueur le 1er janvier 2016.
Elle a pour but d’inviter les banques à détecter l’inactivité des comptes (ou coffres forts) bancaires ouverts en leurs livres, à rechercher la cause de cette inactivité qui peut résulter d’un oubli ou du décès du titulaire, et à informer les personnes intéressées des conséquences potentielles de cette inactivité.
Un compte est considéré comme inactif dès lors que pendant 12 mois consécutifs (5 ans pour un compte-titres ou compte épargne) :
Lorsque le titulaire du compte est décédé, cette période a pour point de départ la date du décès.
À chaque étape du traitement (détection des comptes en inactivité, transfert des fonds à la CDC), une information est faite auprès des titulaires, représentants, ayants-droit et mandataires de ces comptes.
Cette loi s’applique désormais aux comptes ouverts à des particuliers, à des sociétés, associations, comité d’entreprises et autres personnes morales.
D'autre part, elle vise :
En l’absence de manifestation du client ou d’opération sur le compte, la banque dépose le solde des comptes restés inactifs à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) :
Les sommes non réclamées par leurs titulaires ou leurs ayants droit seront acquises à l’Etat :
Pour plus d’informations sur la loi du 13 juin 2014 relative aux comptes en déshérence, vous pouvez :
Découvrez toutes les précisions sur le Droit de compte et la marche à suivre pour en bénéficier avec le Guide de la Fédération Bancaire Française.
La loi du 26 juillet 2013 a prévu l’instauration d’une charte d’inclusion bancaire et de prévention du surendettement. Cette charte, adoptée par l’Association française des établissements de crédit et des entreprises d’investissement, a été homologuée par l’arrêté du 5 novembre 2014 et publié au Journal Officiel du 13 novembre. Elle recense les 12 engagements que doivent tenir les établissements de crédits, de paiement, de monnaie électronique et les sociétés de financement envers leurs clients. Cette charte a notamment pour objectif d’améliorer la prévention du surendettement par les établissements en développant l’accompagnement et l’information de leurs clients ainsi que des mécanismes de détection précoce des situations de fragilité financière et le traitement des difficultés financières.
Pour vous aider, la Fédération Bancaire Française met à votre disposition des guides :
La directive du 23 juillet 2014 sur la comparabilité des frais liés aux comptes de paiement, le changement de compte de paiement et l'accès à un compte de paiement assorti de prestations de base (dite « PAD ») établit un cadre européen commun visant à protéger les droits de consommateurs s’agissant de l’accès et de l’utilisation de comptes de paiement.
L’ordonnance n° 2016-1808 du 22 décembre 2016 relative à l'accès à un compte de paiement assorti de prestations de base transpose pour partie la directive en droit français. Les dispositions sur l’accès au compte sont entrées en vigueur le 23 juin 2017.
Depuis, les établissements de crédit doivent disposer dans leur gamme de services, pour les personnes physiques n’agissant pas pour des besoins professionnels, des prestations de base du compte définies par le Code monétaire et financier.
La règlementation dite « Benchmarks » encadre la disparition d’indices de référence, utilisés notamment pour le calcul d’intérêts, et leur remplacement par des indices de référence considérés comme étant plus fiables.
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Conformément à l’article 28.2 de la règlementation Benchmarks, les Caisses régionales ont prévu, dans le cadre d’un plan dit « de contingence », les actions à engager dans le cas de survenance d’un évènement affectant tout indice de référence utilisé dans les relations contractuelles avec leurs clients et leurs contreparties et en particulier si ces indices venaient à disparaitre.
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Qu’est-ce c’est ?
La signature électronique permet de réaliser des opérations ou de souscrire des contrats entièrement sous forme électronique, en agence ou par Internet. Les documents signés électroniquement remplacent la version papier.
La signature électronique est un procédé technique permettant de donner à un écrit sur support électronique la même valeur qu’un écrit sur support papier. Ce procédé assure l'identification du signataire, l'intégrité du document et manifeste le consentement du signataire au document signé.
Comment cela fonctionne ?
La signature électronique est un procédé sécurisé qui permet d'associer votre consentement à un document électronique, de telle manière que le document ne peut pas être modifié une fois l'acte de signature réalisé.
Concrètement, votre signature est apposée sur le document à l'aide d'une opération cryptographique qui associe votre clé privée à l'empreinte du document.
Cette signature peut être vérifiée à tout moment grâce à votre certificat de clé publique.
Qu'est-ce qu'une clé privée ?
Une clé privée (ou clé privée de signature) est un code informatique qui vous est dédié et qui est secret : elle permet de signer électroniquement un document. Dans le cas de la signature d'un document (par exemple, un contrat) en agence ou par internet, cette clé privée est générée en votre nom sur un dispositif matériel hautement sécurisé par un Tiers de Confiance, après recueil de votre consentement et vérification de votre identité. Elle n'est utilisable que pour la transaction en cours et est effacée immédiatement après afin de garantir que personne ne puisse l'utiliser à votre insu pour une autre transaction.
Qu'est-ce qu'un certificat de clé publique ?
Un certificat de clé publique est une information publique qui contient votre identité (par exemple votre nom et votre prénom) et qui permet de prouver que vous détenez votre clé privée. Cette preuve provient d'une propriété mathématique reliant votre clé privée (qui reste toujours secrète) et sa partie publique (clé publique), qui elle peut être communiquée à des tiers et qui est contenue dans le certificat.
Qu'est-ce que l'empreinte d'un document électronique ?
L'empreinte d'un document électronique est une donnée de taille réduite associée au document et résultant d'un calcul mathématique ; cela s'apparente à un condensé du document. Si le document est modifié ne serait-ce que d'un caractère, l'empreinte du document sera alors totalement différente. La technique de calcul d'empreinte garantit donc que toute modification d'un document signé électroniquement est détectable.
Qu'est-ce qu'un Tiers de Confiance ?
Un Tiers de confiance, également appelé Prestataire de Service de Confiance Electronique (PSCE), est une entité dont l'activité consiste à garantir la sécurité technique et la valeur légale d'un échange signé électroniquement. Le PSCE génère et protège les clés privées de signature, il génère les certificats de clés publiques associées aux clés privées, il génère les preuves électroniques des transactions signées et les conserve de manière à pouvoir attester du contenu du document signé. Le PSCE est un acteur neutre dans la réalisation de la signature électronique, distinct de la Caisse régionale de Crédit Agricole qui est-elle, comme vous, partie prenante à l'opération signée électroniquement.
Qu'est-ce qu'une preuve électronique ?
Une preuve électronique est un fichier informatique crée par le Tiers de Confiance, qui permet d'attester du contenu du document signé et les modalités de réalisation de la signature électronique. Elle contient notamment :
le document sous format PDF signé électroniquement par les parties
l'enregistrement de la procédure qui a été utilisée pour recueillir votre consentement ainsi que l'ensemble des actions qui vous ont été demandées pour valider votre identité
une attestation d'authenticité de ces éléments produite par le Tiers de Confiance, qui est elle-même signée électroniquement par le Tiers de Confiance
La solution de signature électronique utilisée au Crédit Agricole, afin de réaliser des opérations ou de souscrire des contrats entièrement sous forme électronique, en agence ou par Internet, est la solution Protect & Sign du tiers de confiance Docusign France. Cette solution repose sur une chaine de services de confiance électronique : délivrance des certificats, signature électronique, horodatage, constitution et archivage de la preuve électronique. L'archivage de la preuve électronique est réalisé par CDC (Caisse des Dépôts et de Consignation) - Arkhinéo.
La solution Protect & Sign du tiers de confiance OpenTrust apporte la preuve du consentement des signataires et garantit l'intégrité du document signé, en conformité avec la cadre juridique de la signature électronique.
Certains revenus de l’épargne sont obligatoirement soumis à l’impôt sur le revenu, soit au taux forfaitaire, soit au barème progressif (sur option)*. De plus, dès leur encaissement, ils supportent un prélèvement (actuellement de 12,8 %), qui constitue un acompte à valoir sur les impôts à payer l’année suivante. Vous pouvez toutefois être dispensé de cet acompte (mais non de l’imposition à l’Impôt sur le Revenu) si votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas :
Pour être dispensé du prélèvement à titre d’acompte sur les revenus de placements à percevoir en 2024 (intérêts et dividendes fiscalisés notamment), il vous faut effectuer une déclaration sur l’honneur auprès de votre établissement financier avant le 30 novembre 2023, en prenant en compte le revenu fiscal de référence de 2022 figurant sur l’avis d’impôt sur le revenu reçu en 2023.
* Ces revenus supportent également les prélèvements sociaux au taux en vigueur de 17,2 %.
La directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil, du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers, dite directive « MIF2 », révise la directive sur les marchés d’instruments financiers (« MIF »).
Cette directive « MIF2 » vise notamment, à renforcer la protection des investisseurs et la transparence des marchés financiers.
Dans ce cadre, le Groupe Crédit Agricole prend toutes les mesures nécessaires pour :
Par cette démarche, le Groupe Crédit Agricole poursuit son objectif de proposer l’offre la mieux adaptée à ses clients et à leurs attentes.
Pour en savoir plus, nous mettons à votre disposition plusieurs documents :
Ce glossaire, conçu à des fins informatives, correspond à l'engagement n° 4 de l'Accord signé le 22 mai 2008 par la FBF et l'ASF sur les " Taux variables et accession à la propriété - 12 engagements des établissements de crédit ". Par la présentation des termes les plus souvent employés en la matière, il permet de mieux comprendre le mécanisme des taux variables en crédit immobilier.
Le Crédit Agricole se conforme strictement aux dispositions légales et réglementaires. Il a par ailleurs choisi de renforcer la connaissance de ses clients, pour mieux les conseiller.
Le « Foreign Account Tax Compliance Act » est une loi américaine dont l’objectif est de lutter contre l’évasion fiscale des citoyens et résidents fiscaux américains. L’administration fiscale américaine (IRS : Internal Revenue Service) a mis en place un dispositif afin de collecter annuellement auprès des institutions financières étrangères les informations concernant les avoirs et revenus détenus par des contribuables américains en dehors des Etats-Unis.
Crédit Agricole S.A. s’est enregistré sur le portail de l’IRS. Le GIIN de Crédit Agricole S.A. est le suivant : CEQ4EV.00000.LE.250 et celui de sa succursale de Londres : CEQ4EV.00000.BR.826
Afin de faciliter l’application de cette loi des accords intergouvernementaux ont été négociés avec un grand nombre de pays dont la France, ces pays s’engageant à transposer dans leur législation nationale les obligations déclaratives de la loi FATCA.
Les institutions financières françaises non-américaines (i.e. banques, compagnies d’assurance-vie, teneurs de comptes, brokers) identifient et communiquent des informations concernant leurs titulaires de comptes contribuables américains ou susceptibles de l’être en raison de leurs liens avec les Etats-Unis américains. Elles transmettent à l’administration fiscale américaine, directement ou via leur administration locale, l’identité, le numéro d’identification de leurs clients, , les revenus (intérêts, dividendes...), les produits bruts de cession de titres ainsi que le solde de leurs comptes arrêté au 31/12/N.
Pour en savoir plus , cliquez ici
Dans le cadre de la lutte contre l’évasion fiscale, l’OCDE a élaboré en juillet 2014 une nouvelle norme d’échange automatique de renseignements fiscaux entre États. Le conseil « affaires économiques et financières » de l’Union Européenne a adopté le 9 décembre 2014 la directive de coopération administrative révisée qui transpose au sein de l’Union Européenne le dispositif d’échange automatique d’information mis au point par l’OCDE. Une soixantaine de pays dont la France ont échangé des informations dès 2017 suivant ce nouveau standard. Plus d’une centaine de pays échangeront à partir de 2018.
La norme oblige les institutions financières (banques, dépositaires, compagnies d’assurance-vie…) implantées dans des pays signataires de la norme à identifier les titulaires de comptes résidents fiscaux de pays avec lesquels un accord d’échange a été conclu, et à transmettre annuellement des informations (coordonnées du détenteur, soldes des comptes, revenus perçus, produits bruts de cession de valeurs mobilières…) à leur administration fiscale. Cette-dernière retransmet les données aux différentes administrations concernées.
La mise en œuvre effective des échanges est conditionnée par la signature d’accords bilatéraux / multilatéraux entre États et par une transposition dans les lois locales.
Le groupe Crédit Agricole est implanté dans plus d’une cinquantaine de pays engagés dans les échanges automatiques d’information. À ce titre, les institutions financières du groupe Crédit Agricole collectent la ou les résidences fiscales des titulaires de comptes.
Pour en savoir plus, cliquez ici
Dans le cadre des obligations légales et réglementaires en vigueur, Crédit Agricole S.A. a mis en place un dispositif dédié de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme. Ce dispositif concerne tant l’entité centrale que les entités affiliées (Caisses régionales et filiales).
Crédit Agricole S.A., en tant qu’établissement financier et prestataire de services d’investissement, est soumis à la surveillance et au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), ainsi que la Banque Centrale Européenne dans le cadre du système de supervision bancaire européen.
Le dispositif en place intègre d’une part les obligations découlant des règles et recommandations internationales, d’autre part celles relevant du droit national.
Les obligations internationales concernées sont notamment :
• Les 40 recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) concernant la Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme (LCB/FT)
• Les obligations issues des Directives Européennes, en particulier la Directive du 20 mai 2015 dite « 4ème Directive ».
En savoir plus :
Consulter les recommandations GAFI
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A32015L0849
Les obligations nationales sont regroupées dans le Code Monétaire et Financier et concernent notamment :
• La connaissance dont les établissements financiers doivent disposer à l’égard de ses clients
• La vigilance à appliquer à l’égard des opérations réalisées par ces clients
• L’interdiction d’exécuter toute opération suspectée d’être liée à du blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme
• L’obligation de transmettre une déclaration de soupçon à TRACFIN concernant toute opération suspectée d’être liée à du blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme
Les obligations réglementaires pour le client :
Le registre des bénéficiaires effectifs
En tant que dirigeant d’une entreprise immatriculée au RCS, vous êtes soumis à des obligations en matière de déclaration de vos « bénéficiaires effectifs ». Retrouvez facilement la réponse à vos questions ici :
• Quelles sont mes obligations en tant que dirigeant ?
• Qu’est-ce qu’un bénéficiaire effectif ?
• Dans quel délai dois-je réaliser la déclaration de mon/mes bénéficiaire(s) effectif(s) ?
• Comment dois-je faire la déclaration de mon/mes bénéficiaires effectifs ?
• Quels sont les risques que j’encoure en cas de manquement à mes obligations ?
• Qu’est-ce que la banque va faire de ces informations ?
https://www.economie.gouv.fr/tracfin
Le dispositif de lutte contre le blanchiment au sein du Groupe Crédit Agricole
Une procédure définit l’organisation et les obligations d’une ligne métier "Sécurité Financière" dédiée à la maîtrise et à la gestion des risques liés au blanchiment, au financement du terrorisme, aux embargos et au gel des avoirs.
Cette ligne métier fait partie intégrante du dispositif de contrôle de la conformité mis en place par le Groupe.
Elle a en charge :
• la mise en place et le contrôle des normes et procédures,
la définition des règles d’entrée en relation et de connaissance des clients,
• la mise en place des outils de filtrage des flux et de monitoring des comptes,
• le traitement des anomalies ou opérations suspectes,
• la politique et le suivi des actions de formation et de sensibilisation,
• un rôle d’alerte auprès de la Direction Générale en cas de risques pouvant entraîner la responsabilité de la banque ou avoir un impact d’image défavorable.
Chaque entité du groupe Crédit Agricole a un responsable de la Sécurité Financière chargé de la mise en place des règles du groupe et des obligations locales.
Chaque ligne métier opérationnelle est tenue de décliner la directive Sécurité Financière du groupe dans des procédures adaptées à ses activités.