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Les différentes stratégies d’investissement responsable
11/08/2021 - 2 min de lecture
Rubrique : Epargne
tout un mag pour vous
Afin de prendre en compte des facteurs sociaux ou environnementaux dans le choix de vos placements, différentes stratégies d’investissement responsable s’offrent à vous. Il vous faudra pour cela étudier attentivement l’information disponible sur les pratiques des entreprises que vous visez.
La stratégie d’exclusion est la plus ancienne des stratégies d’investissement durable. Deux formes existent :
Dans cette approche, l’investisseur ne va pas refuser d’investir dans un domaine ou un secteur précis, mais va concentrer ses investissements sur des entreprises qui présentent les meilleures notations sur un ou l’ensemble des critères ESG dans un secteur donné.
Cette stratégie d’investissement responsable vise ainsi à identifier quelles sont les entreprises les mieux armées pour relever les grands défis du développement durable : changement climatique, surexploitation des ressources naturelles, évolution démographique, santé/bien-être… Cette analyse macro est réalisée pour tous les secteurs d’activité, afin de choisir les entreprises les plus vertueuses de chacun d’entre eux. Tous ont naturellement leurs spécificités, le secteur minier étant par exemple davantage concerné par le sujet des ressources naturelles que le secteur bancaire.
On étudie aussi comment l'entreprise gère les intérêts des parties prenantes de son activité, toujours sous l'angle des critères ESG : clients, fournisseurs, collectivités locales, ou encore employés.
L'approche Best-in-Class suit en outre l’idée que favoriser les entreprises les plus vertueuses de chaque secteur d'activité permet d'obtenir un portefeuille bien diversifié, représentatif de l'économie mondiale, avec une orientation positive sur les enjeux de développement durable.
Cette stratégie ISR consiste à investir uniquement dans des secteurs d’activité ayant un impact direct sur l’environnement, par exemple le secteur des énergies renouvelables ou celui du traitement de l’eau. Ces investissements doivent permettre de financer des projets concrets, en lien avec l’économie réelle. Attention toutefois, une approche trop restrictive peut être contraire aux bonnes pratiques de diversification de votre portefeuille.
Au-delà des particuliers, certains investisseurs institutionnels se donnent pour objectif de changer profondément les pratiques des entreprises en matière sociale et environnementale.
L’engagement ou activisme actionnarial a par exemple pour objectif de pousser les entreprises à adopter des pratiques plus vertueuses en utilisant le droit de vote lors des assemblées générales, notamment pour bloquer certaines décisions. Cette forme d’engagement est beaucoup plus développée et facile à mettre en place aux États-Unis qu’en Europe.
Certains fonds dits « d’Impact Investing » visent même, en plus du rendement financier, à avoir un impact social et environnemental positif. Cette forme d'investissement va au-delà de simples critères ISR à respecter : ces fonds accordent autant d'importance aux impacts sociaux et environnementaux générés par l'activité qu'au rendement financier créé.
Dans cette approche, on trouve également les fonds de partage et les fonds solidaires dont l’objectif est de soutenir spécifiquement des actions sociales et solidaires (l'habitat social, le microcrédit, l'insertion par l'emploi…).
À lire également : Les différentes thématiques d’investissement – les mégatendances
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© Crédit Agricole S.A. – Août 2021
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