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À quoi servent les certifications environnementales et les écolabels ?
16/02/2024 - 3 min de lecture
Rubrique : Tendances
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Les certifications environnementales sont attribuées aux entreprises prenant en compte l'impact de leurs activités sur l'environnement. Les écolabels, eux, garantissent la vertu d'usage d'un produit et ses caractéristiques écologiques.
Pour faire simple, une certification est une procédure par laquelle un organisme agréé et extérieur à une entreprise garantit qu’un produit, un service, un système d'organisation ou encore un processus répond aux exigences d'une norme.
Elles constituent une marque de reconnaissance officielle attestant qu’une entreprise intègre, dans ses processus ou son mode d’organisation, l’impact de ses activités sur l’environnement et satisfait aux critères d’obtention d’une norme environnementale. Les certifications sont délivrées à l’issue d’une procédure au cours de laquelle un organisme certificateur audite l’entreprise et garantit que son fonctionnement respecte le cahier des charges fixé.
Il existe une grande variété de certifications environnementales :
Obtenir une certification environnementale est un processus qui peut demander un investissement important en termes de temps, d’organisation, de moyens humains voire financiers. Il est donc important de pouvoir escompter des bénéfices en retour. Ceux-ci peuvent être de plusieurs ordres. Ainsi, l’obtention d’une certification peut contribuer à :
Les écolabels ont un double objectif : promouvoir les produits ayant pendant tout leur cycle de vie une incidence moindre sur l’environnement par rapport à des produits standard d’usage similaire, mais aussi fournir aux consommateurs un outil facilement reconnaissable pour leurs achats.
Pour obtenir un label éco-responsable, le produit ou service doit être conforme à des critères écologiques et d’aptitude à l’usage. Ces critères sont le résultat de négociations entre représentants d’industriels, d’associations de consommateurs et de protection de l’environnement, de distributeurs et des pouvoirs publics.
Il existe de nombreux écolabels. Parmi eux, « l'Ecolabel européen » qui promeut les sociétés œuvrant pour réduire l’impact environnemental de leurs produits et/ou services, ou encore le label « B Corp », une certification octroyée aux sociétés répondant à des exigences sociétales et environnementales.
En parallèle, de nombreux secteurs d'activité ont leurs propres écolabels. Comme « Imprim’Vert » qui a pour objectif de favoriser la mise en place d’actions concrètes conduisant à une diminution des impacts de l’activité sur l’environnement par les entreprises exerçant des activités d’impression. Ou « La Clef Verte », qui se définit comme « le premier label environnemental international pour l'hébergement touristique écologique », ou encore le Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières (PEFC) qui, lui, promeut la gestion durable des forêts.
Dans le BTP, les entreprises ont le choix entre « Qualibat », « Eco Artisan » ou encore « Les Pros de la performance énergétique », des labels qui, tous, certifient qu’elles sont spécialisées dans les travaux d’efficacité énergétique en rénovation et l’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables.
Les entreprises faisant le choix d’utiliser un écolabel pour leurs produits et/ou leurs services se démarqueront de leurs concurrents en renforçant leur image de marque et la confiance des consommateurs, de plus en plus soucieux de l’environnement. Sans compter que dans la majorité des cas, l’obtention d’un écolabel permettra à une entreprise de bénéficier de différentes aides des pouvoirs publics.
Les étiquettes des produits regorgent de labels, signes et mentions environnementales de toute sorte. Tous n’ont pas la même valeur loin de là.
Si certains labels éco-responsables sont attribués sur la base d’un cahier des charges rigoureux, contrôlé par un organisme bénéficiant d’une reconnaissance officielle, d’autres sont décernés sur la base d’un simple processus déclaratif.
Certains producteurs affichent sur leurs produits de pseudo-labels environnementaux relevant de leur propre chef, en dehors de tout processus de contrôle ou de certification. La valeur de ces derniers est bien sûr très relative.
Mieux vaut pas conséquent privilégier les écolabels reconnus et certifiés par un organisme indépendant.
Parmi eux, on peut citer :
Le déroulement d’un processus de certification demande rigueur et méthode. On peut décomposer la démarche de la manière suivante :
Quelles que soient la certification visée et l’approche méthodologique retenue, le processus de certification s’avère une démarche par nature longue et exigeante. Pour mener ce projet à bien, il peut être judicieux de se faire accompagner par un cabinet de conseil spécialisé. Cet appui peut générer un appréciable gain de temps et d’énergie, à chaque étape du processus.
À lire également : Qu'est-ce que l'agriculture raisonnée ?
1 Rapport sur l’état de l’environnement.
© Uni-médias – Dernière mise à jour Février 2024
Article à caractère informatif et publicitaire.
Les informations présentes dans cet article sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité du Crédit Agricole ; elles n’ont en aucun cas vocation à se substituer aux connaissances et compétences du lecteur. Il est vivement recommandé de solliciter les conseils d’un professionnel.
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