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Comment tirer profit d’une baisse d’activité ou d’une période creuse ?
03/04/2024 - 3 min de lecture
Rubrique : Sécurisation de l'activité
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L’activité d’une petite entreprise n’est pas linéaire. Que l’on exerce un métier saisonnier ou que la conjoncture soit temporairement moins porteuse, il peut y avoir des périodes de creux. Ces baisses d’activité sont l’occasion de s’extraire du quotidien pour prendre de la hauteur et rendre sa petite entreprise plus performante.
C’est un moment transitoire dans la vie d’une entreprise où l’activité ralentit. La clientèle est moins nombreuse, les commandes se font plus rares, les chantiers s’espacent… Dans ce contexte, le chiffre d’affaires s’érode mécaniquement.
Ces périodes de repli ne sont pas rares. Dans certains métiers et secteurs d’activité, elles font partie intégrante de la vie des affaires. C’est le cas dans :
En dehors de ces cas, tout professionnel peut être sujet à une baisse d’activité. Il suffit que la conjoncture soit moins favorable pour se retrouver confronté à cette situation.
Une période creuse peut être un moment bienvenu pour souffler, en attendant de repartir sur un rythme soutenu. C’est aussi une situation qui libère du temps et permet de s’extraire du quotidien pour prendre du recul sur son activité. Cet intermède peut donc être propice pour réfléchir à tête reposée et engager des décisions utiles pour l’entreprise ou mener à bien un projet personnel.
Une baisse d’activité peut ainsi être mise à profit pour :
Une période creuse peut aussi être l’occasion de boucler des taches et dossiers que l’on avait remis à plus tard, faute de temps. Durant ces périodes de faible activité, il y a toujours des choses utiles à faire. Vous pouvez par exemple en profiter pour :
Bien utilisée, une période creuse peut être un temps très productif. D’où l’intérêt d’appréhender ces phases de repli transitoires comme une opportunité à saisir et à exploiter du mieux possible.
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S’il y a moyen de rendre productives les périodes de faible activité, on peut aussi faire en sorte de limiter leurs conséquences financières. Pour cela, il faut être pragmatique et faire preuve d’imagination. Selon le métier que vous exercez, plusieurs solutions s’offrent à vous.
Vous pouvez aussi accorder des ristournes et autres avantages pour compenser la raréfaction de vos clients en période creuse et en conquérir d’autres.
Lorsqu’on est employeur et que l’activité ralentit, les rentrées d’argent se font plus rares. Néanmoins, il faut continuer de payer le salaire de ses collaborateurs. Or pour le coup ceux-ci ne sont plus forcément indispensables à la bonne marche de l’entreprise. Pour éviter de grever sa trésorerie avec une main d’œuvre sous-employée, plusieurs solutions sont envisageables.
La plus pertinente consiste à recruter en contrat saisonnier. Largement répandu dans le secteur touristique, ce contrat de travail dérogatoire permet de pourvoir à des besoins de main d’œuvre limités dans le temps mais qui ont vocation à se répéter chaque année. Dépourvu de date d’échéance, il prend fin lorsque la saison se termine et se renouvelle l’année suivante si l’on décide d’y inclure une clause de reconduction.
Durant l’intervalle, les collaborateurs peuvent exercer une autre activité ou percevoir des indemnités chômage. De son côté, l’employeur n’a plus à verser de salaire mais peut compter sur eux lorsque le besoin s’en fait sentir.
Autre solution : fermer l’entreprise en période creuse pour que les salariés prennent leurs congés à ce moment-là. Pour le coup, tout dépend du rythme de l’activité. Dans certains secteurs, la fermeture annuelle de l’entreprise a lieu en hiver et non en été, comme c’est habituellement le cas.
Cette option a l’avantage de pouvoir disposer de ses salariés lorsque l’on a vraiment besoin d’eux et de les mettre au repos au moment opportun. Elle est adaptée aux activités caractérisées par une forte saisonnalité.
Peut-on recourir au chômage partiel lorsqu’on rencontre une baisse d’activité ? Tout dépend de la situation. Pour activer ce dispositif, qui permet de bénéficier d’une prise en charge partielle des salaires par l’Etat, il faut justifier de circonstances exceptionnelles (transformation de l’entreprise, sinistre majeur) ou d’une conjoncture économique fortement dégradée. Une baisse d’activité passagère n’est pas un motif suffisant. C’est donc une option difficile à activer. D’autant que le chômage partiel relève d’une procédure administrative complexe, ce qui le destine plutôt à des entreprises disposant d’un effectif salarié conséquent.
Non, sauf si la gravité de la situation est de nature à justifier un licenciement économique. Dans ce cas, l’employeur peut rompre le contrat de travail pour ce motif. Néanmoins, ce type de licenciement est soumis à des conditions bien précises. Une baisse d’activité saisonnière n’est pas une raison suffisante.
Pour pouvoir justifier un licenciement économique, il faut pouvoir justifier d’une perte de chiffre d’affaires conséquente sur une durée significative. Autrement dit d’une difficulté d’ordre structurelle plutôt que conjoncturelle.
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© Thibault bertrand – Uni-médias – Avril 2024
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