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Investissement immobilier locatif : comment bien financer votre achat ?
11/07/2023 - 2 min de lecture
Rubrique : Budget
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Vous envisagez un investissement locatif afin de bénéficier d’une nouvelle source de revenus, de bâtir votre patrimoine, de diminuer vos impôts ou en vue de la retraite ? Nos conseils pour maximiser votre opération de financement.
Financer à crédit l’achat d’un appartement locatif dans le neuf, dans l’ancien avec ou sans travaux, via un dispositif de défiscalisation comme le dispositif Pinel, Malraux ou la location meublée non professionnelle, peut permettre d’optimiser le rendement de votre opération.
Contrairement à l’acquisition d’une résidence principale ou secondaire, le montant de votre apport personnel est le plus souvent limité au strict minimum. L’idée : permettre à l’investisseur de jouer à plein l'effet " levier" du crédit. Ainsi, dans le cadre d’un achat locatif, la banque peut parfois prêter jusqu’à 110 % du coût de l’opération.
Toutefois, un apport représentant au minimum 10 % du prix de la transaction - couvrant à minima les frais de notaire et de garantie -, constitue toujours un bon point. La banque sera alors plus encline à vous accorder de meilleures conditions d’emprunt.
Cela consiste à utiliser la dette pour augmenter sa capacité d'investissement en mobilisant le moins possible d'apport personnel et accroître ainsi son capital sur le long terme. Les loyers perçus devant idéalement couvrir les remboursements de l'emprunt et les frais. Toutefois, les rendements locatifs peuvent contraindre les investisseurs à compléter le loyer par un effort de trésorerie personnel pour couvrir la totalité de l’échéance de prêt immobilier.
A lire également : Comment investir dans l’immobilier ?
PRÊT IMMOBILIER LOCATIF : QUEL EST LE BON TAUX D’ENDETTEMENT ?
Avant d’accepter votre demande de prêt immobilier pour financer tout ou partie de votre investissement locatif, la banque doit au préalable évaluer votre capacité de remboursement. Il s’agit d’une obligation légale.
En pratique, cela passe par l’établissement de votre taux d’endettement. Il exprime le rapport entre vos charges et vos revenus. En règle générale, selon recommandations du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), il ne doit pas représenter plus de 35% de vos ressources.
Le calcul du taux d’endettement pour un investisseur tient compte de ses futurs revenus locatifs. Prenez-rendez-vous avec votre conseiller bancaire. Selon votre projet, il vous appliquera la formule optimale.
Généralement, les banques conditionnent l’octroi d’un crédit immobilier à la souscription d’une assurance emprunteur (également appelée assurance de prêt, ou anciennement assurance décès invalidité ADI). Une exigence réduite toutefois dans le cadre d’un investissement immobilier locatif, en raison de la perception de loyers.
La plupart des établissements réclament uniquement une couverture décès et perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA).
Cependant, rien ne vous empêche d’élargir vos garanties à l'invalidité (totale, partielle…) ou à la perte d’emploi pour vous et votre éventuel co-emprunteur. Il est par ailleurs recommandé de se couvrir contre le risque d’impayé des loyers et de vacance locative via une assurance Garantie locative.
Découvrez les avantages de l’assurance emprunteur du Crédit Agricole, et de toutes ses garanties.
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S’il s’agit de votre première opération pour investir en locatif, en principe, un prêt classique dit aussi « amortissable », vous sera proposé par la banque. Avec lui, vos futurs loyers rembourseront chaque mois une portion de vos intérêts et du capital emprunté.
En revanche, si vous percevez déjà des revenus fonciers et que votre taux marginal d’imposition se situe dans les tranches hautes, un prêt in fine pourra éventuellement être envisagé. Le capital étant remboursable en une seule fois à l’échéance, ce montage permet d’augmenter les intérêts déductibles.
Si vous êtes soumis à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), rapprochez-vous de votre conseiller. Les prêts in fine sont désormais considérés par l’Administration fiscale comme des prêts « amortissables ».
© Uni-Médias – Dernière mise à jour juillet 2023
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Un prêt immobilier est toujours accordé sous réserve d’acceptation de votre dossier par votre Caisse régionale de Crédit Agricole, prêteur. S’agissant d’un prêt concernant l’acquisition ou la construction d’un logement, vous disposez d’un délai de réflexion de 10 jours pour accepter l’offre de prêt. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit vous rembourser les sommes versées.
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